Le système immunitaire dopé par les légumes verts

https://www.sante-decouverte.com/wp-content/uploads/imgsd/le-systeme-immunitaire-dope-par-les-legumes-verts_s.pngUne équipe de chercheurs a révélé l’influence de la consommation de légumes verts sur le système immunitaire. En privant des souris de ces légumes durant trois semaines, ils ont constaté qu’elles pouvaient perdre jusqu’à 80 % des cellules immunitaires de l’intestin. Une découverte qui pourrait améliorer la santé des personnes souffrant de maladies inflammatoires chroniques intestinales.

Une étude publiée le 13 octobre dans la revue Cell conseille de ne pas lésiner sur la consommation de légumes verts. Des chercheurs du Babraham Institute de Cambridge sont arrivés à la conclusion que les légumes verts favorisent certains globules blancs qui contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire.

Cette étude a montré que les lymphocytes intraépithéliaux, présents dans les légumes verts, s’assurent que les cellules immunitaires de l’intestin et de la peau fonctionnent correctement.

Ces cellules immunitaires se trouvent sous une autre barrière de cellules qui recouvrent les tissus internes et externes du corps et agissent comme première ligne de défense tout en contribuant à la cicatrisation. Au cours d’expériences menées en laboratoire sur des souris, les chercheurs ont découvert qu’une alimentation riche en légumes verts comme le brocoli ou le bok choy aidait à réguler le système immunitaire.

Un meilleur système immunitaire grâce aux légumes verts



Au contraire, après avoir privé les souris de légumes pendant trois semaines, les chercheurs ont remarqué qu’elles perdaient entre 70 et 80 % de leurs cellules protectrices. Les souris affaiblies disposaient de taux moins élevés de protéines antimicrobiennes, d’une activation immunitaire accrue et étaient plus susceptibles de se blesser. Lorsque les chercheurs abîmaient la partie extérieure de leur intestin, par exemple, leur corps mettait plus longtemps à s’en remettre.

Ces résultats pourraient aider à traiter, par exemple, les maladies inflammatoires chroniques intestinales chez l’Homme, ont expliqué les chercheurs.

Source : Futura Sciences

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