Homosexualité : innée plutôt qu’acquise

https://www.sante-decouverte.com/wp-content/uploads/imgsd/homosexualite-innee-plutot-qu-acquise_s.jpgUne équipe de chercheurs en neuro-endocrinologie de l’université de Liège, menée par le Pr Balthazart, affirme que l’homosexualité a des racines génétiques. A l’occasion de la sortie de son livre sur la question, le Pr Balthazart entend émettre un avis tranché à la lumière d’une étude fouillée.

Le Pr Balthazart affirme : « On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être. Une partie des facteurs de l’homosexualité est génétique, c’est la partie que l’on connaît le moins bien ». Trois types de facteurs seraient impliqués dans l’orientation sexuelle : une partie génétique, une partie hormonale, et une partie immunologique, liée à une « réaction immunitaire développée par la mère contre l’embryon de sexe mâle ».

Des études suggèrent qu’un stress important subi par la mère peut déséquilibrer les hormones de l’embryon et influencer durablement son orientation sexuelle. L’embryon serait exposé à trop d’hormones masculines pour les femmes et pas assez pour les hommes. A l’âge adulte se développerait alors des « caractéristiques comportementales du sexe opposé ».

Ces modifications hormonales pourraient même être provoquées artificiellement après la naissance. Mais le Pr Balthazart insiste sur l’absence de facteur psychanalytique dans l’homosexualité. Pour lui, des facteurs biologiques déterminent les comportements sexuels de l’enfant avant même sa naissance et quel que soit son sexe.

Source : Maxisciences

1 réflexion sur “Homosexualité : innée plutôt qu’acquise”

  1. Bonjour,

    je ne suis ps dans la recherche mais mère d’une fille de 17 ans qui, après s’être cherchée longtemps, affirme maintenant son homosexualité. En tant que génitrice,depuis les deux ans de ma fille et, de fçon empirique en la voyant grandir, j’en étais arrivée au fait que génétique et psycho-neurologique sont liés : j’ai vécu ma grossesse sous un stress très important et destructeur relatif peut-être à la haine/tendresse que je vouais à mon père puis au sien. Et, lors de son développement, j’ai dû assurer un rôle paternel et maternel en même temps. Son père a toujours été présent mais ne s’est jamais occupé de ses filles, sauf s’il pouvait les exposer devant des connaissances "Ma fille est douée en musique…". Jamais de calin, jamais de bisous. Sa soeur majeure a géré la situation de manque de présence masculine différemment : elle s’est trouvé un petit ami très tôt afin de ressentir le confort de bras masculins et de tendresse. Ma 2e fille, elle, a assumé le rôle d’homme protecteur dès son enfance.Alors, bien évidemment, mon témoignage n’est pas fondé sur des données scientifiques mais je suis sûre ne pas être la seule mère à ressentir un lien viscéral entre génétique et neuro. Je serais intéressée par la suite de vos recherches, à supposer que le corps médical accepte d’investir de l’argent dans un projet aussi peu scientifique.

    Merci de m’avoir lue.

    NANO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *