Des chercheurs de l’université de Liège affirment que les personnes qui se lèvent tard restent alertes plus longtemps que celles qui se lèvent tôt. Elles souffriraient également moins vite de la fatigue cérébrale que ces dernières.
Selon l’heure de lever, le cerveau ne réagit pas de la même façon au cours de la journée. La différence serait d’autant plus flagrante en fin de journée entre lève-tôt et lève-tard. Les chercheurs ont suivi le sommeil de seize personnes qui se couchent et se lèvent tard et de quinze personnes qui se couchent et se lèvent tôt.Pendant deux nuits, les participants ont dormi en laboratoire où l’activité de leur cerveau a été suivie par IRM. Leur rythme de lever et coucher n’a pas été modifié, mais les chercheurs leur ont demandé d’exécuter périodiquement des tâches nécessitant de l’attention.
Après 1h30 d’éveil, tous les participants avaient le même niveau de performance et d’activité cérébrale, comme l’indique Passeport Santé. Mais au bout de 10h30, les lève-tôt avaient une baisse d’activité cérébrale notable par rapport aux lève-tard.
Les lève-tôt auraient donc plus de mal à sortir du sommeil.Les chercheurs expliquent que l’éveil est lié à deux phénomènes. Le processus homéostatique, soit l’envie de sommeil en cours de journée, et le rythme circadien, soit les points de jonction entre sommeil et éveil, quand le corps demande le sommeil ou le réveil. L’opposition de ces deux mécanismes serait le moteur des niveaux de concentration et d’attention tout au long de la journée.
Source : Yahoo Santé