Sida, découverte du gène Apobec3 porteur d’espoir

https://www.sante-decouverte.com/wp-content/uploads/imgsd/f7cbd372d7a895e725382111b2070c3eth.jpgLa recherche sur le virus du sida a peut-être fait une grand bond en avant avec la découverte du gène Apobec3 qui pourrait protéger du sida. Les chercheurs auraient peut-être fait une avancée décisive dans la recherche d’un vaccin antisida.

En effet, dans le monde, certaines personnes ne deviennent pas séropositives alors qu’elles ont été en contact avec le virus du sida, mais pourquoi ? Ce phénomène serait expliqué par la présence d’un gène qui pourrait jouer un rôle clé dans la production des anticorps qui peuvent neutraliser les rétrovirus.

Ces scientifiques ont découvert de nouveaux faisceaux de preuve qui renforce le lien entre un gène appelé Apobec3 et la production d’anticorps qui neutralisent les rétrovirus. Publié le 5 septembre dans la revue Science, cette découverte ajoute une nouvelle dimension à l’ensemble des explications possibles au fait que la plupart des personnes qui sont infectées par le VIH ne fabriquent pas que des anticorps susceptibles de neutraliser et de lutter efficacement contre le virus du sida.

Les anticorps sont essentiels face aux infections virales, et la plupart des vaccins contre les maladies virales vont en fait stimuler l’organisme pour qu’il produise des anticorps contre un virus cible.

Mais personne ne sait encore comment fabriquer un vaccin qui stimule artificiellement la production d’anticorps qui peuvent neutraliser le VIH, notamment parce que très peu de personnes infectées par le sida présentent naturellement cette activité immunitaire.

Cette nouvelle étude sur le gène Apobec3 suggère qu’il influencerait la production d’anticorps anti-VIH et il permettrait d’expliquer pourquoi certaines personnes qui sont régulièrement exposées au virus du sida ne sont jamais infectées.

Selon le directeur du NIAID, Anthony S. Fauci, « cette recherche décrit un mécanisme génétique de production d’anticorps qui neutralisent le VIH, qui sont essentiels pour prévenir l’infection par le virus. Des recherches plus approfondies sur la fonction du gène Apobec3 pourrait déboucher sur de nouvelles idées qui pourraient mener à la découverte de médicaments et à des vaccins contre le VIH. »

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